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par Abdelilah Lendani août 30, 2022 4 min de lecture
Le tapis est une œuvre d’art qui s’inspire de la sagesse d’une ancienne civilisation de peuples qui ont communiqué leur histoire et leurs connaissances à travers des formes d’art décoratif comme des sculptures, des poèmes, des dessins et des peintures, entre autres supports artistiques.
Le tapis est une œuvre d'art créée par des familles rurales ayant de fortes traditions pastorales et qui dépendent fortement de l'agriculture pour gagner leur vie. La production traditionnelle de tapis nécessite quelques prérequis, des techniques fondamentales et des outils, notamment :
Parce qu'il est essentiel à la survie économique des familles, le tissage de tapis est une activité nécessaire dans certaines classes socio-économiques. En outre, il s'agit d'une approche commerciale traditionnelle basée sur le troc. Les villageois des montagnes de l'Atlas constituent la majorité des fabricants de tapis. L'homme et la femme travaillent ensemble à la maison. Ils peuvent acheter la nourriture et les autres produits de première nécessité en s'occupant de la commercialisation des tapis par le mari sur les marchés et du tissage et de la fabrication des tapis par la femme.
D'un point de vue artistique, les meilleurs tapis sont toujours fabriqués dans des régions berbères sélectionnées à partir de ressources naturelles (teintures). Les tribus affichent leur culture et leur héritage à travers des motifs colorés. Selon les légendes du passé, ces motifs illustrent l'esprit de coexistence que ces tribus ont toujours eu avec les peuples d'autres religions et cultures (musulmanes, juives, berbères et chrétiennes).
L'art du tissage de tapis se transmet de mère en fille. Dans les milieux ruraux, il constitue une tradition d'apprentissage.
Différents types de tapis berbères
Le tapis de la région du Haut Atlas, l'Ait-Ouaouzguite, est fabriqué par une tribu de la région de Taznakhet et présente une laine de mouton bien travaillée, des couleurs vives et des motifs géométriques bien planifiés.
Les tapis de tradition berbère sont le type de tapis marocain le plus significatif et le plus représentatif au niveau mondial (avec les tapis Rbati fabriqués dans la capitale du Maroc - Rabat). Il s'agit d'une fabrication caractéristique de l'Atlas avec des dessins et des motifs exquis qui sont spécifiques à chaque tribu.
Le tapis Beni Ouarain de la région du Moyen Atlas est généralement tissé en un immense tapis blanc aux motifs marron. Son épaisseur le rend plus confortable et conserve mieux la chaleur.
Ils sont tissés selon la même technique que les tapis de ville. On les appelle aussi tapis Ait Ouaouzguite, du nom de la tribu qui vivait dans la région entre Taznakht et Ouarzazate.
Un tapis rural, bien entendu. Les tribus qui tissent des tapis près de Marrakech (Rehamma, H'mar et Oulades Bouseba) sont presque exclusivement d'origine arabe. Les tailles, les teintes et les motifs des tapis du Haut Atlas varient.
Officiellement, il existe quatre niveaux de qualité : standard (vert), moyen-moyen (jaune), élevé (bleu) et extrêmement élevé (orange).
Techniques de fabrication des tapis
La laine est aujourd'hui considérée comme un don de Dieu dans différentes régions du Maroc. Certains prétendent qu'elle peut protéger une personne des forces maléfiques. La laine est manipulée et gérée avec minutie selon un rituel très précis qui se transmet de génération en génération, de la coupe au tissage. Après la coupe, la laine est stockée dans un espace privé de la maison. Les tisserands prétendent que la laine, comme le blé, apporte l'abondance lorsqu'ils la lavent dans la rivière. La laine est à nouveau travaillée selon des rituels précis concernant la teinture, qui va modifier l'apparence de la fibre sans altérer sa capacité à agir comme isolant thermique, ainsi que sa résistance et son confort. La nuit précédant la teinture, ils exposent les bains à la lumière du ciel pour chasser ses mauvaises propensions.
La tisserande se purifie comme si elle se préparait à la prière en fumigant la laine qui sera colorée, en la cachant et en la faisant ainsi. Elle retourne au bain qu'elle a exposé aux étoiles le lendemain à l'aube sans se retourner. Elle dit alors la prière "Basmala" avant de commencer la coloration. La tisserande fait appel à deux voisins pour installer son métier à tisser pour le tissage. Le propriétaire du métier à tisser prononce la "Basmala" puis écrase du sucre entre les deux piquets après avoir enfoncé ces derniers dans le sol.
Lorsqu'une femme achète ou vend un tapis dont la fabrication a pris plus d'un an, c'est considéré comme un signe des dieux et c'est l'occasion d'une grande fête chez certaines tribus de l'Atlas. Mais chez d'autres, la fin du tissage est considérée comme la mort d'un enfant que l'on a connu et élevé. Des cris et des larmes marquent la fin du tissage. L'art du tissage s'est rapidement répandu dans les douars, les communautés, et au-delà. Les femmes enroulent un fil de manière extrêmement serrée et régulière sur un bâton qu'elles ont coupé, créant des fils de laine de 3 à 5 cm de long chacun. Elles passent chaque fil autour de deux fils de chaîne, créant ainsi de jolis nœuds.
par Amine El ouazzani octobre 15, 2024 4 min de lecture
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