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par Abdelilah Lendani octobre 31, 2022 4 min de lecture

En termes simples, la culture est la façon dont les gens vivent dans un lieu particulier. Elle peut aussi évoluer au fil du temps. Cependant, la plupart essaient de conserver leur culture car elle fait partie de leur identité. C’est encore le cas pour le Maroc. Ce dernier entretient une relation forte avec la culture berbère depuis des temps immémoriaux jusqu’à aujourd’hui. De plus, elle n’est pas cachée. Au contraire, elle le montre à travers ces tapis.

L'origine

Depuis des millénaires, les tapis berbères sont indissociables de la culture marocaine. Ils s’influencent mutuellement. Concernant l’origine de ces chefs-d’œuvre, il s’agit de l’ art rural traditionnel pratiqué par les femmes des peuples nomades ou semi-nomades. Ils sont fabriqués à la main à partir de la laine vierge des moutons et des chèvres de leurs troupeaux. Les femmes les confectionnent pendant leurs rares temps libres pour les utiliser comme matelas et couvertures. C’est leur bien le plus précieux et leur fierté. Chaque tapis prend environ 20 à 30 jours pour être tissé à la main et le design est toujours complètement original, aucun tapis n’est jamais identique. En bref, c’est leur œuvre d’art à travers laquelle elles ont pu exprimer leur créativité.

Plus qu'un tapis, c'est une histoire

Ces tapis marocains représentent l'aspect le plus caractéristique du patrimoine culturel du pays. L'âme du tapis semble refléter le paysage des montagnes de l'Atlas .

Si l’on regarde de plus près, l’inséparabilité de ces tapis berbères et de la culture marocaine est omniprésente à travers l’histoire .

Tout d'abord, au XVIe siècle, par exemple, Jean Léon L'Africain (Hassan al-Wazzan) expliquait que le tapis était l'un des cadeaux des mariées de Fès : « On donne toujours un tapis de laine d'environ vingt coudées et trois couvertures dont un côté est un drap ». A la même époque, ces mêmes tapis berbères étaient aussi vendus aux enchères à Fès et exportés, notamment en Afrique noire.

Ensuite, le tapis est un cadeau parfait et, au XIXe siècle, le tapis marocain était l'un des produits les plus exportés vers l'Europe. On en trouvait beaucoup en France lors des Expositions universelles de 1867, 1878 et 1889. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le tissage de tapis était une activité très importante dans presque toutes les villes marocaines.

Pour les peuples non nomades du Maroc, les textiles pouvaient servir de mobilier ou de décoration intérieure comme lit, chaise, couverture, manteau, oreiller, malle ou selle. Pour les nomades, le tapis pouvait devenir le toit, les portes, les murs ou les cloisons d'une maison.

Nous pouvons désormais affirmer que les Amazighs marocains ont une longue et illustre tradition de fabrication de tapis et moquettes tissés à la main. Avec l'une des plus grandes populations amazighes, le Maroc est aujourd'hui l'un des producteurs de tapis les plus prolifiques. Chacune des quarante-cinq tribus amazighes disséminées à travers le pays possède son propre design distinctif ainsi que son propre style de tissage et de broderie et son propre art.

Comme dans tout art digne de ce nom, les artistes mettent toujours une part de leur personne dans chacune de ces œuvres. Les tapis berbères ne font pas exception car à travers leur art, ils montrent d’où ils viennent. Les motifs décoratifs utilisés sont une expression de la culture de la tribu dont est issu le produit. Par exemple,

- Tapis du Moyen Atlas (région de Meknès, Rabat) : Zemmour, Zaer, Zaiane, Bani Mtir, Ait Sgougou et Beni M'guil.

- Tapi du Moyen Atlas (région de Fès - Taza) : Beni Ouarain, Ait Ighezzrane, Beni Alaham, Ait Halli, Ait Youssi, Ait Seghrouchène et Marmoucha ;

- Tapi d'Ait Youb, d'Ait Izdeg et d'Ait Yaâcoub.

- Les tapis du Haouz de Marrakech font partie des tapis ruraux amazighs, on retrouve les tapis Rehamna, les tapis H'mar et les tapis Bousebaa. Dans ces trois tribus, le nœud utilisé est le nœud symétrique. Les fils de chaîne sont en poils de chèvre ou en mélange de poils de chèvre et de laine noire, les rangées de nœuds sont séparées par quatre à douze fils de trame, la trame est souvent en laine rouge. Le tissage de ces tapis est lâche, avec le même nombre de nœuds en longueur et en largeur.

NOMAD33 : plus qu'un site, c'est une passion

De nos jours et d’un point de vue artistique, les meilleurs tapis amazighs sont encore fabriqués dans certaines régions à partir de produits naturels locaux (laine, teintures, motifs, etc.). Cependant, cette tradition est menacée, car les femmes amazighes ne gagnent malheureusement pas beaucoup de leur art.

C’est pourquoi notre site s’efforce de vulgariser, de rendre accessible et de promouvoir ces authentiques tapis berbères faits main. Ces femmes ne sont pas seulement des artistes ; elles sont aussi les gardiennes d’une civilisation millénaire. A travers vos achats sur notre site, vous deviendrez également à votre tour un acteur important pour cette noble cause.



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